Quand on parle d’urgence climatique, on pense souvent au pétrole, aux transports ou à l’industrie lourde. Mais il y a un autre secteur, plus discret, qui pèse lourd dans la balance : l’industrie de la mode.
Elle fait partie des grands contributeurs à la dégradation environnementale, juste après : l’industrie de l’énergie, l’industrie lourde (acier, ciment, chimie), le transport et l’agriculture intensive. Et pourtant, on en parle encore trop peu.
Un impact massif, mais encore peu reconnu
L’industrie textile représente près de 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Chaque année, des millions de tonnes de vêtements sont jetés, brûlés, ou envoyés dans les pays du Sud global.
En Suisse, chaque habitant jette en moyenne 11 kilos de vêtements par an [source : Public Eye]. Soit près de 100 000 tonnes de déchets textiles par an. Une grande partie est incinérée ou expédiée à l’étranger, où elle finit dans des décharges à ciel ouvert, sur des plages, ou dans des marchés déjà saturés.
Produire du neuf coûte (très) cher à la planète
Derrière chaque vêtement neuf, il y a un coût écologique énorme :
- 10 000 litres d’eau pour fabriquer un jean
- 2 700 litres pour un t-shirt
- Jusqu’à 25 kg de CO₂ émis pour une seule pièce [source : Fringokilo / Paradigme]
Et ce n’est pas tout : la production mobilise aussi du coton, de l’énergie, du pétrole (pour les fibres synthétiques), des teintures polluantes, et de nombreux produits chimiques. Tout ça, pour des vêtements souvent portés quelques fois, puis jetés.
Acheter moins, acheter mieux, acheter ce qui existe déjà
Face à cette réalité, des gestes simples et concrets peuvent vraiment faire la différence.
- Acheter moins
- Acheter mieux
- Et surtout : acheter ce qui existe déjà
Consommer différemment, c’est agir. Donner une seconde vie à un vêtement, c’est :
- éviter qu’un nouveau soit produit
- limiter les déchets
- économiser de l’eau, de l’énergie et des matières premières
- réduire son impact sans renoncer à son style
Une vraie alternative à la fast fashion
La seconde main est bien plus qu’une alternative à la mode industrielle : c’est une réponse concrète à un système qui sature. Et c’est dans cette démarche que s’inscrit PURPLE AND GOLD RAIN, la meilleure boutique vintage de Genève.
Tout part d’une idée simple : redonner de la valeur à ce qui existe déjà. Chaque vêtement est sélectionné à la main, pièce par pièce. Il est nettoyé, repassé, parfois remis en état, puis proposé avec soin — parce qu’un vêtement de seconde main mérite autant d’attention qu’un vêtement neuf.
Mais ce travail ne s’arrête pas aux vêtements. On prend aussi le temps de construire une expérience : autant en boutique physique, au cœur de Genève, qu’en ligne, via notre site et nos réseaux sociaux.
Un lieu vivant, humain, où l’on vient chercher bien plus qu’un simple vêtement. Un style, une histoire, une façon de consommer plus libre, plus durable, plus responsable.